Je ne peux pas transferer le resume que j'ai fait de mes journees jusqu'a l'ordinateur que j'utilise maintenant, donc je me chargerai de ca plutot a Hong Kong !
Les jours defilent doucement ici, et je vis des choses aussi bien incroyables que banales. En une semaine j'ai dompte correctement le decalage horaire, suis allee par monts et par vaux et me suis installee dans un quotidien familier et rassurant. Ca ne va peut-etre pas etre facile de quitter cette atmosphere ^^"
Je pense pouvoir dire que je ne serai jamais rassasiee de Tokyo. Ou du moins seulement temporairement. Dimanche, je quitterai certainement sans trop de regrets cette immensite urbaine car j'y ai vu tout ce que je voulais tant y voir pendant un peu plus d'une semaine. Mais ca ne va pas durer longtemps. Bientot reviendra de nouveau cette envie de me perdre dans la foule des Tokyoites, d'errer dans les librairies ou les conbinis, ou meme de passer mon temps dans le train a observer les gens.
Tokyo est fascinant. La ville m'attire comme un aimant malgre tous les sacrifices qu'elles demande et les inconvenients multiples qu'elle apporte. Il y a un je-ne-sais-quoi qui fait que voila, Tokyo, c'est une ville que j'aimerai toujours, et puis c'est tout. Il me suffit de regarder la ville s'etendre a l'infini depuis le 45e etage de la Mairie de Tokyo pour etre emerveillee. Il me suffit d'avancer a contre-courant de cette maree de Japonais presses dans les gares et les stations de metro. Il me suffit d'etre la, au calme, a la maison, avec vue sur les cimes de cerisiers dont les dernieres fleurs resistent a l'ocean de feuilles qui commence a les engloutir. Il me suffit de manger une onigiri au bord d'une riviere qui a garde un peu de son cote sauvage malgre les deux parois de beton et le grillage qui l'entourent.
Tokyo, c'est tout ca. Ca se decrit mal, mais ca se vit. Et moi qui suis en train de le vivre, je me considere comme quelqu'un qui a bien de la chance ; j'en profiterai jusqu'au bout.
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